Dans la méditation, ce qui observe et ce qui est observé sont la même chose. Déjà Krishnamurti affirmait ce fait, qu’il est difficile à com-prendre si on ne peut l’expérimenter, en tant que réalité. Il n’y a donc plus de dualité dans l’esprit, puisqu’en méditant, l’esprit se conjoint en une seule identité, qui s’efface d’ailleurs à l’instant même. C’est comme la rencontre, dans le l’accélérateur géant des particules, de ce qui, auparavant, était sans arrêt divisé, le sujet et l’objet, sans arrêt catalogués comme deux entités distinctes. Mais les particules, que les physiciens s’amusent à triturer pour pouvoir les observer séparément, forment une seule réalité physique, comme mon esprit, sujet et objet de ma méditation, de mon calme mental. Il se produit alors une fusion, qui calme d’autant plus les contradictions, puisque sujet et objet s’annihilent.