Soleils couchants

Soleils couchants

La mélancolie
Berce de doux chants
Mon cœur qui s’oublie
Aux soleils couchants.

Une aube affaiblie
Verse par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.

Et d’étranges rêves,
Comme des soleils
Couchants, sur les grèves,
Fantômes vermeils,

Défilent sans trêves,
Défilent, pareils
A de grands soleils
Couchants sur les grèves.

— Paul Verlaine (1844-1896)
Poèmes saturniens


En savoir plus sur Bisogna Morire

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.