Le plus difficile n’est pas de se connaître soi-même. Il existe, par devers le monde, plusieurs techniques largement éprouvées : certaines formes de religiosités comme les mystiques chrétiennes ou musulmanes, les exercices spirituels comme la méditation ou le stoïcisme, la psychanalyse moderne, entre autre.
Le problème est après cette quête, comment être capable de vivre selon sa vraie nature ? Quand on apprend à se connaître soi-même, on se rend compte (cette remarque est universelle selon les techniques précédemment citées, que j’ai « testées » et étudiées assez profondément) que l’on vit ou que l’on a vécut (si on est optimiste pour l’avenir) selon des tendances, des habitudes de pensées ou d’action qui nous sont intrinsèquement étrangères, qui ne sont pas nous-même dans notre vérité unique. Selon la psychanalyse par exemple nous agissons ou pensions selon le ça, qui est l’autorité tutélaire qui peut prendre la forme parentale, ou selon le bouddhisme en fonction de tendances qui sont des poisons qu’il faut combattre par une vue juste de son ego.
Mais une fois cette étape atteinte, alors il faut se conformer à sa vraie nature, et là bien des choses peuvent s’en trouver bouleversées, car souvent les individus concernés par cette quête se rendent compte qu’ils ont construit leur vie sur des bases qui ne sont pas en adéquations avec leurs réelles aspirations ou leurs réelles volontés. Par exemple, certains peuvent se trouver mariés à une personne qui finalement n’est pas faite pour eux ! Dommage ! Pour ma part je crois en être arrivé à ce stade, même si cette nature profonde je la connaissait bien avant d’en avoir conscience. Mais comment faire pour vivre selon cette Volonté, en sachant très bien que c’est la seule façon d’être réellement heureuse, et que le conscient, c’est-à-dire cette vie-ci, vous fait croire qu’elle est la seule à vous apporter le bonheur. Que de temps précieux perdu, mais il faut beaucoup de courage (que je n’ai pas) pour oser se conformer à sa vraie nature.