Un jour, un grand et fort Samouraï se rend auprès d’un maître zen et lui pose cette question : « Dis-moi quelle est la nature du ciel et de l’enfer ? »
Le maître le regarde étonné et il lui répond : « Pourquoi devrais-je répondre à une question aussi stupide d’un sale ignorant, d’un misérable comme toi. Penses-tu que je devrais dire quoi que ce soit à ce sujet à un minable comme toi ? »
A ces mots, le samouraï entre alors dans une rage destructrice, il sort son épée, s’avance vers le maître et lève son épée, prêt à lui trancher la tête.
Le maître zen dit alors : « L’enfer, c’est ça. »
Le samouraï comprend alors qu’il vient de créer son propre enfer, plein de haine, chaud et noir, plein de colère et de rage, pour se protéger contre les paroles du maître. Il voit qu’il s’est enfoncé si loin dans son enfer, qu’il était prêt à tuer quelqu’un. Alors des larmes roulent sur ses joues, il joint les mains et il s’incline pour remercier de cette intuition qui l’illumine.
Le maître zen ajoute alors : « Le ciel, c’est ça. »
Une porte. Tibet 2004