Saint Nazaire, la ville des paquebots, la ville des « pas que beaux », vue sur l’eau. Une ville blanche comme d’autres sont grises et sales sous des cieux plombés. Une ville blanche dont la couleur change avec le ciel et la marée. Des couleurs ? Celle, Rouge, de l’artiste Felice Varini sur les toits, les silos, les murs du port pour créer une anamorphose de flammes. Une ville attachante car martyre et mal-aimée.
L’art peut-il faire oublier les stigmates des destructions de la Guerre et des errances de la reconstruction ? L’art est-il possible dans des espaces urbains que certains considèrent comme repoussant ? Peut-on créer une nouvelle harmonie à partir d’un chaos de béton, de métal, d’industries ?